Le syndrome du jumeau perdu






Lors de mes soins, je rencontre régulièrement des personnes qui ont perdu leur jumeau ou leur jumelle avant la naissance. Souvent ces personnes n’ont pas connaissance qu’elles auraient dû naitre à deux, car la propre mère ne le sait pas toujours. Surtout pour la génération où les échographies n’existaient pas encore.

Pourtant, la perte d’un jumeau in utero correspond à une réalité fréquente. "Un embryon sur 10 a un jumeau qui disparaît au cours de la grossesse", souligne Alfred Austermann, auteur du livre "Le syndrome du jumeau perdu".

C’est un sujet encore tabou dans les familles, chez les gynécologues qui n’osent pas toujours dire la perte d’un embryon à leur patiente pour ne pas l’inquiéter. Pourtant, ces personnes qui ont perdu leur jumeau vont se retrouver bloqué dans leurs vies, ressentir des sentiments sans arriver à comprendre la source.

Différents symptômes :

Les personnes qui ont perdu leurs jumeaux ont souvent la sensation qu’il leur manque une part d’elle-même, elles ressentent de la solitude, de la culpabilité. Elles trouvent difficilement leurs places dans la vie dans le domaine professionnel, amoureux, familial …

J’ai eu le cas d’une femme qui avait créé une identité complètement différente lorsqu’elle sortait le week-end. Elle avait même changé de prénom pour un groupe d’amis qu’elle ne voyait que dans le cas de ses sorties. Elle m’expliquait qu’elle se sentait libre, insouciante, plus joueuse lorsqu’elle prenait cette identité. Et dès le lundi, elle retrouvait son personnage sérieux, responsable pour le reste de la semaine.

Elle vivait d’une part pour elle et de l’autre pour sa jumelle. Et c’est souvent le cas pour la majorité de ces personnes. Souvent elles achètent en double. Elles ne peuvent pas s’empêcher d’acheter par paires. Elles n’arrivent pas à identifier pourquoi elles font cela, c’est un comportement qui échappe à leurs propres compréhensions. Dans leurs inconscients, elles savent qu’elles sont deux, mais ce n’est pas révélé à leurs consciences.

Voici une liste que ressentent les personnes qui ont perdu leur jumeau :

-      Solitude
-       Manque, vide
-       Culpabilité
-       Nostalgie
-       Peur de la mort
-       Boulimie
-       Anorexie
-       Mal être – tristesse – colère inexpliquée
-       Difficulté à trouver sa place, sa vocation
-       Sensation d’être incomplet



Libération :

Afin que ces personnes puissent se libérer et retrouver leurs complétudes, elles doivent comprendre ce qu’elles vivent et le pourquoi. Lorsqu’elles apprennent qu’elles avaient un jumeau qui n’a pas pu naitre, elles ressentent au plus profond d’elles-mêmes que c’est la vérité, une évidence, tout s’éclaire.

Elles peuvent enfin comprendre pourquoi elles vivaient et fonctionnaient comme cela et mettre des mots. Tous leurs mécanismes qui paraissaient « bizarres » ont leurs significations. Des souvenirs d’enfance peuvent remonter à leurs consciences afin d’être libéré.

Un travail de reconnaissance de ce jumeau, puis de deuil, leurs permettent de retrouver leurs propres vies. Car jusqu’à faire cette libération, elles vivaient comme à moitié. Une part pour elle et une part pour leur jumeau. La culpabilité inconsciente peut enfin se libérer.

Elles vivent une renaissance, une restructuration complète dans leurs personnalités, leurs vies. De nouveaux goûts peuvent voir le jour, de nouvelles aspirations car elles se permettent de vivre leur vie. Elles se sentent en paix.

C’est toujours incroyable de voir leurs soudaines transformations. Et lorsque vous êtes clairvoyante et médium, vous découvrez une expérience d’amour entre les deux jumeaux.
J’aime dire à ces personnes : « Vous avez remplacé un lien de souffrance par un lien d’amour. »


Jessie BIRRA





Le besoin de reconnaissance, le socle inconscient de notre vie.




Nous avons tous un besoin en commun, en tant qu'être humain, c'est la reconnaissance.

Être reconnu :
- pour notre travail,
- en tant que femme, homme, mère, père, ami(e), soeur, frère ...
- pour ce que l'on apporte à une relation,
- pour nos qualités, nos talents, nos dons, notre savoir-faire,
- etc.

Lorsque nous ne sommes pas reconnus dans quelques domaines que ce soit, nous nous sentons blessés et amoindris. Il manque une grande parcelle en nous, qui recherche à être reconnue pour ce qu'elle est. Je suis rentrée profondément dans cette blessure et je vais essayer de retracer ma découverte.
Actuellement, cette blessure de non-reconnaissance est ancrée en chacun. Pour la découvrir, c'est un voyage à faire dans son enfance, qu'il nous faut entreprendre. Les fondations de notre vie d'adulte ont été construites sur l'enfant que nous avons été. Et cet enfant s'est formé sur ce qu'il a vécu avec ses parents.

L'origine :

L'enfant que nous étions avait besoin de validation de ses parents pour définir sa valeur.
S'il se sent entouré et soutenu, s'il sent que l'on approuve ce qu'il est et ce qu'il fait, il accordera de la valeur à qui il est. Si au contraire, il ne reçoit pas ces validations extérieures, il portera la croyance de ne pas avoir de valeur. Ce qui formera plus tard son manque de confiance en lui et en la vie. L'humeur de nos parents ainsi que leurs vies personnelles ont défini s'ils ont été patients et comment ils nous ont accueillis, tout comme s'ils nous ont rejetés et s'ils ont été indifférents, voir absents. 

Nous savons tous que nos parents n'ont pas toujours été dans de bonnes dispositions, pour accueillir le petit être que nous étions. Il n'y a aucun jugement à porter, mais juste comprendre le mécanisme de cette blessure. Nous pouvons dire en même temps que tous, nous avons été blessés, car nous n'avons pas été reconnus à notre juste valeur à un moment de notre vie.
Une petite fille qui se met à chanter à tue-tête dans la maison, sa maman fatiguée, contrariée par des problèmes personnels, va au bout de sa capacité à entendre du bruit, se sentir agressée, criée à sa fille de se taire et lui dire : "Tu me casses les oreilles" ! Cette petite fille se sentira blessée, remettra en cause sa voix et sa capacité à chanter pour ne plus jamais chanter. Elle croit qu'elle chante mal et "casse les oreilles".

Donc, j'ai cherché en moi et avec mes guides, la solution pour me libérer de cette blessure qui jalonne ma vie et colore celle-ci en manque et tristesse. J'ai bien vu la solution, en demandant à mes parents de me reconnaître en tant que leur fille, dans ma valeur unique, dans mes qualités et mes défauts qui forment la personne que je suis.
Mais, comment faire une telle démarche sans les déranger, leur montrer leurs propres manquements ou encore passer pour une excentrique ! Oui, la peur du jugement (sourire). Je suis prête à dépasser cette peur... Mais les personnes qui n'ont plus leurs parents ou encore pour celles que ceux-ci sont fermés à toutes ouvertures et communications, comment font-elles ?

J'avais l'image persistante d'un petit enfant, qui tire sur le pantalon de son papa ou de sa maman et qui lui dit :

"Quelle est ma valeur ? Tu m'aimes dit ? "

La blessure :

Je sentais qu'une démarche aussi puissante qu'entendre mes parents, même une fois adulte, reconnaître la belle personne que je suis, changerait pour toujours mon être. Comme une pièce au puzzle éparpillé en moi qui se recompose enfin.
Mais je ne voulais pas m'arrêter en si bon chemin et comprendre comment faire lorsque l'on ne peut pas effectuer cette démarche. Car à la base c'est de nos parents que l'on attend la reconnaissance même si ce n'est pas conscient. C'est le petit enfant qui a été créé par cette femme et cet homme qui demande qui il est ? Et s'il a de valeur ?

Je ne souhaite plus le rechercher à l'extérieur, je ne suis pas mon travail, je ne suis pas mes talents, je ne suis pas la femme ou la mère, ou encore l'épouse, l'amie. Je suis plus que cela. Je suis un être entier et complexe. Je suis un monde entier. Je suis toutes les facettes de mon être et je ne veux pas me diviser. Je souhaite être reconnue pour mon être au complet ! 
Et en suivant ces aspirations, la vérité a éclaté. Les parents sont à l'origine, car ce sont eux qui nous ont créés. Ce besoin de reconnaissance répond à une question bien plus profonde :

Ai-je le droit d'exister ?

Ai-je assez de valeur pour exister ? 
Est-ce que je remplis vos rêves, vos aspirations en existant ? 
Suis-je assez bon et doué pour que vous m'ayez fait naître ? 
Est-ce-que je remplis ma part du contrat ?

Suite à cette réponse, j'aurais le droit d'être heureux, de vivre ma vie, de m'apporter ce que je souhaite, de vivre vraiment.

Nous recherchons la reconnaissance comme preuve que l'on a le droit d'exister.

C'est presque une monnaie d'échange, vous savez si je fait ça, j'ai droit à ça... Cela ne vous rappelle rien ?
Oui, notre société actuelle. Nous pensons que nous devons avoir de la valeur pour recevoir l'approbation d'exister. Nous croyons inconsciemment, qu'il nous faut mériter le bonheur, le succès, la joie et même la vie ! Posez-vous la question, débusquez vos conditionnements et vos croyances inconscientes. Vous découvrirez que là, tout au fond de vous, votre enfant intérieur pense devoir mériter son droit à exister ...

Certains vont l'exiger de force, d'autres vont utiliser la culpabilité pour la recevoir. Mais nous recherchons tous la validation a notre droit d'exister. Comme-ci, nous avions besoin d'un aval pour être et vivre.
Nous courrons toute notre vie à cette recherche de reconnaissance dans nos relations, dans notre travail, dans notre vie ... Nous avons besoin d'elle pour justifier que nous existons. Et si nous ne la recevons pas, on se sent triste, blessé, la vie est injuste, on se sous-estime, on perd notre joie de vivre.

Si, nous la recevons, nous en recherchons toujours plus, comme pour remplir un puits sans fond, ou encore nous la refusons, cela nous met mal à l'aise, cela contredit nos croyances que nous ne la méritons pas. Tous nos agissements découlent de ce besoin de reconnaissance et donc de l'approbation des autres. C'est inconscient, mais cela régit notre vie à notre insu. Car nous ne voyons pas le manège qui se joue en nous, nous courrons après des chimères. A chaque fois que nous allons recevoir de la reconnaissance, ce ne sera pas assez, car nous attendons celles de nos parents. 

La libération :

Après cette découverte, j'ai demandé à la Source, comment recevoir cette reconnaissance sans le besoin que ce soient nos parents qui la formulent et voici la réponse :

"De reconnaître en toi ce droit d'exister 
et il ne dépend pas des autres mais SEULEMENT de toi."



Prenez conscience de ce besoin de reconnaissance et offrez-vous le droit d'exister. L'univers vous a créé, car il avait besoin de vous. La vie ne serait pas complète sans vous. Même si vos parents n'ont pas su vous montrer, comment vous êtes importants et uniques. Ils le pensent en leurs forts intérieurs, en leurs âmes, n'en doutez pas...
Comprenez que, lorsque vous recherchez l'approbation des autres, c'est celle du petit enfant que vous avez été et qui recherche celles de ses parents.

Il n'a pas pu être rassuré et validé dans son droit à exister. Aujourd'hui, vous pouvez vous offrir cette libération, honorez qui vous êtes vraiment en prenant conscience que juste le fait d'être là, ici, vivant,vous êtes à votre juste place.
Vous avez le droit d'exister et vivre selon vos envies, vos rêves, incarnez qui vous êtes vraiment. En apportant de la conscience et votre attention sur ce qui se jouait depuis des années en vous à votre insu vous libère. Vous prenez conscience que votre existence ne dépend que de vous.

Pour aller plus loin :

Vous pouvez aider à votre tour vos enfants, nous sommes des pionniers à un nouveau monde, cessons de perpétuer des blessures qui se génèrent de vie en vie, de génération en génération.

Je vous donne un exemple d'un enfant qui est souvent en colère :

Lorsqu'il est en colère, il crie sa place et vous, en tant que parent ou adulte, vous pouvez vous sentir agressé. Même si cette colère est souvent la vôtre qui est enfouie et reniée, car les autres sont nos propres miroirs. La première chose que nous faisons généralement est de demander à cet enfant de cesser d'être en colère et de se calmer.
Sans le vouloir nous sommes entrain de lui priver de l'espace pour que ces émotions se libèrent...

Si vous lui dites :
"D'accord, je te vois, 
je sens que tu as besoin d'être reconnu là, 
tu ne te sens pas respecté dans ton droit à exister. 
Explique-moi ?"

Pour l'avoir exercé sur un enfant, je peux vous dire que celui-ci c'est arrêté net, m'a regardé avec de grands yeux ronds... (sourires). Puis, il a pu prendre le temps d'écouter son intériorité et me dire ce qu'il ressentait comme enfermement et privation à son droit d'exister.
En quelques minutes, nous avons ensemble désamorcé sa colère récurrente pour installer une relation épanouissante pour chaque partie. Vous pouvez l'appliquer pour les crises de caprices, de jalousie, de tristesse etc ...


***

J'espère que mon expérience et cet article vous aideront à vous libérer de ce besoin de reconnaissance en réalisant et en vous offrant ce droit d'exister. Vous êtes uniques, prenez conscience que vous êtes précieux pour la Vie, les personnes autour de vous et l'Univers. Oui, vous avez le droit d'exister !

Jessie B. Jed






Sortie de mon premier Livre !






Vous recherchez une lecture spirituelle pour cet été ?



Il y a quelques mois, je vous annonçais la sortie du livre "Rencontre avec ma femme sauvage" où j'ai co-écris avec 49 femmes.

Aujourd'hui, c'est mon premier livre qui vient de sortir !







C'est un livre particulier qui me dévoile et qui découle d'une expérience que j'ai vécu de long mois, il m'a permis de voir la lumière au bout du tunnel. Aujourd'hui, je souhaite vous le partager afin qu'il puisse vous aider à votre tour.

Sous forme de dialogue, je retrace mes conversations avec la Source, certains l'appellent Dieu, Univers, Vie, etc.
Vous pouvez le remplacer par le mot que vous souhaitez. Etant donné que le mot "Dieu" a malheureusement aujourd'hui, une connotation négative, voir de méfiance avec toutes les dérives, j'aime de mon côté l'appeler la Source.

Tout à débuter, lorsque j'étais entrain de lire pour une énième fois le livre "Conversation avec Dieu" de Neale Donald Walsh.
Subitement, je me suis dit :

- Pourquoi tu ne fais pas pareil ?

- Pourquoi tu ne t'adresses pas aussi à Dieu pour t'en sortir et comprendre ta vie ?

Sur un coup de tête, j'ai ouvert mon traitement de texte et "Mon dialogue avec la Source" a vu le jour ...

Si vous souhaitez le découvrir, il est disponible en ebook sur Amazon.
L'édition imprimé va paraitre prochainement.

J'espère que ce livre vous aidera autant qu'il m'a aidé, il est particulier car il s'adresse à vous autant qu'a moi. Vous découvrirez que vous ne l'avez pas entre les mains par hasard. Il se lit à différents niveaux, c'est à dire, qu'à chaque fois que vous le lirez, vous le découvrirez autrement.

"Mon Dialogue avec la Source" peut vous aider, comme vous bouleverser dans vos fondements et vos croyances. Vous allez découvrir qui vous êtes, qu'est-ce que la vie réellement, pourquoi vous souffrez où la raison de vos blocages, des notions importantes comme le Temps, la Création, l'Enfant intérieur ...

Je vous souhaite une belle lecture !

Jessie

PS : N'hésitez pas à me faire des commentaires sur Amazon, me poser vos questions via mail ou encore me partager vos expériences.

Comment développer une Présence à soi-même




Nous vivons dans un monde où règne une activité frénétique qui nous épuise ou nous angoisse de plus en plus. Et si la solution était au contraire de se poser, d’écouter et d’observer tout ce qui est, sans jugement et sans identification ?

Dans cet article, découvrez la pratique de la Présence consciente, une méthode simple qui vous conduira à une profonde transformation par l'acceptation pleine et entière de toutes les parties de vous. 

Qu’est-ce que la Présence ?
La présence est l'acceptation totale de qui vous êtes, de ce que vous ressentez, vivez et incarnez dans l'instant présent. C’est un profond lâcher-prise, un abandon à tout contrôle qui souhaite diriger ou éviter ce qui est. Vous donnez l'autorisation à votre être de rayonner qui il est, ce qu'il contient en émotions et sentiments, vous reconnaissez toutes vos parts comme dignes d'exister.
Tout comme à l'image d’une galaxie, des étoiles, des planètes que représente le cosmos, nous avons notre propre univers en nous-mêmes. Lorsque vous êtes dans votre présence, vous voyez et reconnaissez tous ces mondes qui se jouent à l’intérieur et vous vous libérez de leurs identifications pour être le cosmos qui contient le tout. Imaginez la liberté, l'expansion de faire l'expérience d'être l'Univers immuable, infini, illimité !

Comment la pratiquer la présence à soi-même ?
Lorsque vous accueillez totalement, ce qui se passe en vous et autour de vous, vous permettez à tous ces mondes intérieurs et extérieurs de vous délivrer leurs messages et de se transformer en lumières, alliés et expériences qui vous enrichissent. Car sans le savoir, nous luttons perpétuellement entre ce que l'on ressent ou vit, lorsque c'est inconfortable, nous pensons que cela va nous nuire, alors que c'est une part de nous-mêmes qui a besoin d'être éclairée par notre conscience, afin de se transformer en trésor intérieur. Tout ce que l'on refuse prend de la puissance jusqu'à notre entière acceptation.

Quelques conseils pour pratiquer la présence :
-   Installez-vous confortablement dans un endroit calme où vous ne serez pas dérangé.
-   Adoptez une position corporelle détendue et respirez calmement.
-   Posez votre intention sur vos sensations physiques, votre corps sur la chaise ou le lit.
-   Accueillez tous les ressentis tels qu’ils sont : tension, relâchement, oppression…
-   Plongez dans la sensation, vous pouvez vous adresser à elle et lui dire intérieurement : « Je te vois », « je te reconnais », « je te laisse toute la place » ...
-   En accueillant totalement vos émotions, vos ressentis, vos tiraillements, ils vont se transformer, continuez d’accueillir ce qui émerge jusqu’à ressentir un calme et une paix profonde.
Vous venez de vous ouvrir totalement à votre propre univers et en même temps de prendre conscience que vous n’êtes pas ce que vous voyez et ressentez.

Les bienfaits de la Présence :
Si vous pratiquez la présence un peu tous les jours, vous découvrirez, quelle part de vous a besoin de votre observation-attention et elle se transformera positivement.

Grâce à la présence méditative, vous découvrez la pièce de théâtre que vous avez choisi d’incarner dans cette vie en tant qu’âme et vous aurez les clefs pour réaliser votre mission d’incarnation.

Vous redevenez le metteur en scène, le réalisateur, vous quittez le rôle du critique ou encore celui de la victime. Vous pouvez vous amuser avec votre créativité à dessiner les expériences que vous souhaitez voir advenir dans votre vie.

Vous trouverez une force en vous qui vous permettra de rester calme et centré quelques soient les forces intérieures et extérieures qui s’expriment. Car à chaque instant, vous pouvez décider de retourner au coeur de la Présence, dans cet îlot de joie, de paix et d’amour.

La femme sauvage



Ma rencontre :

Une reconnexion avec mon enfant intérieur a réveillé la femme sauvage en moi. Les visions et les émotions intenses ont afflué à ma conscience. Ma première réaction face à cette énergie brute, à cette femme avec des comportements d'animal sauvage, a été la peur. J'ai eu peur d'elle, de sa force, de son animalité, elle était féroce, puissante, imprévisible.

Et plus je lui laissais de la place, en la regardant, plus je sentais sa force me gagner, m'envahir, me subjuguer. Elle se sert de son instinct pour accoucher d'elle-même. Elle est la protectrice de mon être, de mon espace, de mon individualité. Elle est ma puissance, mon pouvoir, c'est la guerrière de mon âme.

J'ai dû faire plusieurs voyages pour l'observer, pour la découvrir en essayant à chaque fois de lui laisser de l'espace. J'ai compris que lors de notre première rencontre, elle était furieuse, car elle ne supportait plus d'être liée, emprisonnée, ligotée. Lorsque je la sentais mouvoir en moi, j'avais aussitôt fait de l’enfermer pour ne sentir que ce qui était convenable à mes yeux.

Aujourd'hui, elle est libre et compte bien le rester. J'ai du faire un effort pour la laisser agir à sa guise, ne pas la contenir, ni la diriger. M'affranchir de mes jugements, de ma peur de me perdre dans son animalité. J'ai vu mes conceptions sur la femme qui l'emprisonnaient. Je l'ai vu griffer la Terre pour creuser un trou et y enfouir mes blessures.

Je l'ai vu danser sous les étoiles, la Lune et honorer son corps et sa puissance dans chaque geste. Je l'ai vu se maquiller avec la Terre, les fleurs, les algues comme une peinture de guerre. Se mouvoir comme un félin dans la forêt à la recherche de nourriture et d'eau tout en gardant précieusement son territoire.

Qui est-elle ?

La femme sauvage pose ses limites en grognant, en s'arquant prête à bondir pour protéger nos terres intérieures vierges de tous dogmes et envahisseurs. Elle est la gardienne de notre corps, de notre âme et de notre puissance. Elle accouche de nous-même, à l'image de nouveau-nés qui sont des parts, de qui nous sommes réellement, prêtent à prendre place.

Elle se lave sous les cascades, lèche nos blessures, honore notre pouvoir en dansant et en communiant avec les éléments. Elle a besoin d'être seule pour se retrouver, se ressourcer, se fortifier et seulement après elle rejoint le monde, centrée dans sa verticalité. Elle est une offrande à la Vie grâce à son corps, qu'elle laisse se déployer librement.

Ses émotions nourrissent notre feu intérieur, sa force vient de nos instincts, de notre animalité. J'ai compris que ma fatigue chronique était en lien à refuser mes instincts. Notre force intérieure prend naissance dans l'énergie brute de la Vie, de notre hara, notre ventre. Nos croyances de ce qui est convenable ou non, musellent notre énergie, notre pouvoir, notre puissance.

Lorsque, nous laissons cette femme sauvage prendre les rênes, nous ressentons,  que sa force brute, la libération de ses instincts nous rend vivantes. Nous ne vivons plus dans notre tête, mais dans notre corps de l'intérieur. Nous pouvons sentir la brise sur notre corps, l'odeur de l'herbe et de la forêt, les frissons sur notre peau grisée par autant de puissance qu'émane notre être.

Que nous apporte t'elle :

C'est très souvent lorsque nous sommes jeunes femmes,  que nous nous coupons de nos instincts, et ainsi on se coupe du Vivant. Notre part sauvage est ce qui nous rend vivantes. La Vie circule en nous, on ressent des espaces vierges à visiter, de l'espace intérieur, une expansion et surtout un rayonnement puissant qui émane de notre être. Nous avons l'impression que nous pouvons déplacer les montagnes, ouvrir des passages dans la roche, éclairer l'obscurité.

Notre femme sauvage nous rend le goût, la sensation d'être Vivante. La force et la puissance que nous sommes et que nous portons. Et plus encore, elle nous montre que c'est elle notre reliance avec l'Univers, avec tout ce qui Est. Nous comprenons que ce n'est pas la femme spirituelle, élevée, douce et désintéressée qui nous relie à la Source.

Mais notre femme sauvage ancrée dans notre corps, dans notre ventre, dans nos pieds, à la terre, à la forêt, aux étoiles qui représentent nos racines, nos fondations. Elle est notre tronc qui relie les mondes et la Vie. Elle croit en sa puissance et en sa légitimité. Nous ne pouvons pas nous relier en ne voulant qu'être les branches qui touchent le Ciel. Mais en nous en ancrant dans notre âme sauvage.

On nous a menti, on nous a fait croire que nos instincts sont mauvais et impurs. On nous a empêché de nous sentir vivantes. On a perdu la sensation et le goût de la sève qui monte en nous. On a perdu notre reliance et la vibrance de se sentir vivantes. En s’enfermant dans des cases, on s'est emprisonné dans un monde de paraître et on vit par procuration en se brimant et recherchant toujours ce qui peut nous rendre la Vie.

Libérer votre femme sauvage :

Lorsque vous laissez à votre femme sauvage sa liberté, elle vous montrera qu'elle n'est pas cruelle. Elle est la protectrice de votre âme. Elle protège ce qui est précieux, vos trésors. Elle n'est pas vulnérable, elle est puissante et rayonnante, car elle incarne qui elle est vraiment. Le doute n'existe pas. Elle est reliée à chaque instant avec la Vie, avec son flux en elle. Il n'existe plus de séparations, elle honore son énergie de vie brute.

Le mental est inexistant, elle nous protège de tous emprisonnements, soumissions, pièges, croyances, elle nous montre la Voie afin que l'on accouche à notre tour de nous-même. Afin que nous renaissions de nos cendres. Que nous nous octroyions notre souveraineté. Elle nous montre que la guerrière n'est pas séparée de la bienveillante.

On a séparé les rôles des femmes en les opposant. On a formé le conflit avec des croyances qu'être féroces est l'opposé d'être aimantes. La femme sauvage nous enseigne qu'elle est le réceptacle de la Vie et de l'Energie divine féminine. La Mère Divine et la Déesse qu'elle incarne ne sont pas cloisonnées, elle est toutes les femmes, toutes les formes : sorcière, guérisseuse, artiste, mère, épouse, amie, soeur, guerrière, reine, princesse, amante, initiatrice, enseignante...

Notre génération a été élevée dans une société masculine et cette même société a besoin aujourd'hui de l'énergie et de l'essence féminine. Les femmes étouffent dans les rôles qu'on leur a distribués, elles ressentent dans leurs forts intérieurs que leurs vies ne peuvent se résumer à ces limites et ces masques.
Se réapproprier notre puissance féminine, notre pouvoir inné de gardienne et protectrice de la Vie, sous toutes ses formes, devient une nécessité pour toutes et tous.


Jessie / Jed



J'en profite pour vous faire découvrir le livre :"Rencontre avec ma femme sauvage"                                     
Ce livre a été co-créé pour honorer et nourrir l’expression créatrice des femmes, avec l’espoir qu’il vienne toucher la femme sauvage en vous, qu’elle soit oubliée, occultée ou déjà active dans votre vie.
Nous espérons qu’il vous donnera l’envie de suivre la Voie de celles qui se lèvent et marchent ensemble pour faire entendre leur Voix pour un monde meilleur.
En vente sur la boutique: www.laplumesauvage.com/boutique
Contact : laplume_sauvage@orange.fr
344 p, 21 euros + frais de port.



Comment oublier ma flamme jumelle ?




Certaines personnes, en lisant le titre de cet article, vont se dire : "Mais je ne veux pas l'oublier !" et d'autres, vont au contraire être heureuses d'enfin trouver une solution à leurs problèmes !
Cependant, une seule catégorie de ces personnes vont l'apprécier et l'autre non, mais je vous rassure, c'est justement pour celles qui vont être déçues que j'écris (sourire).


Alors, comment oublier sa flamme jumelle ?

C'est impossible !
Il n'y a aucune manière ou technique pour oublier votre flamme jumelle !
Voilà la sentence est tombée. C'était rapide ! 
Mais tout va bien, je vais vous expliquer pourquoi et comment vous en sortir pour les personnes qui n'en peuvent plus de cette flamme jumelle dans leurs têtes 24h sur 24.

J'ai décidé d'écrire cet article, car je possède des statistiques sur mon blog, et toutes les semaines, je découvre vos recherches sur les moteurs de recherche qui vous ont dirigé vers celui-ci. Et en tête de liste des recherches, nous avons : "Comment oublier sa flamme jumelle ?".
Cela m'a interpellée, car moi aussi, j'ai tout fait pour l'oublier. Et je sais, comme c'est frustrant voir souffrant de ne pas y arriver.

On peste, on en peut plus, comment une personne peut mobiliser autant notre attention, notre vie, nos pensées alors qu'on a l'impression de ne pas compter pour elle ou encore qu'elle ne fait pas partie de notre vie ? C'est comme un mirage, une illusion insaisissable qui pourtant est bien réelle car on vit avec, chaque jour. Et ça, c'est très énervant car on a l'impression de ne pas être maître de nos émotions, de nos pensées et de notre vie !


Pourquoi ?

Tout simplement car cet autre, votre flamme jumelle c'est vous ! 
Oui, on a dû mal à comprendre comment l'autre peut être nous, pourtant on ressent bien la complétude, ce sentiment d'être entier lorsqu'on est ensemble. C'est comme l'image du Yin et du Yang, chacun complète l'autre d'une manière unique. Et ensemble se forme un cercle complet et infini. Donc oublier l'autre, sa flamme jumelle, revient à s'oublier soi, une partie intrinsèque qui nous compose.

En clair, lorsque vous avez rencontré votre flamme jumelle, plus de retour en arrière possible, plus de moyens de l'oublier ! Car votre âme l'a reconnue et elle n'a pas l'intention de se mettre des œillères ou de reculer maintenant qu'elle est face à sa mission divine. Qui est, je le rappelle, son retour à l'unité, sortir de l'illusion de la 3D ou de la dualité si vous préférez. Donc votre âme va tout faire pour vous attirer vers votre flamme jumelle et ainsi vous créer une initiation.

Cette initiation n'est que vous retour à vous même, votre être authentique. Alors vous allez traverser vos croyances négatives et limitantes, apprendre et exercer la lâcher prise (on en peut plus de le voir partout celui-là !), découvrir également à vous aimer, retrouver votre enfant intérieur etc.
Tout un programme pour sortir de l'illusion du mental et de l'ego, soit la matrice et rentrer dans la 5D qui est UNITÉ, AMOUR, PAIX.


Comment faire pour dépasser le manque de l'autre ?

Car, si vous souhaitez l'oublier c'est sûrement que vous souffrez du manque de votre flamme jumelle. Dans mon cas, c'était le plus dur à vivre, je me rappelle des jours plus difficiles que d'autres, où il me manquait tant que je sombrais dans le désespoir. Mais, j'ai remarqué que ces jours avaient une date particulière, c'était souvent des nombres doubles comme 11 ou 22, ou encore des portails comme le solstice.

Si vous êtes au début de la séparation, vous êtes envahis par des émotions intenses et des désirs de retrouver, d'être en contact avec votre flamme jumelle. Au bout de quelques mois à ce régime là, nous recherchons à l'oublier car on en peut plus de penser à elle et de se retrouver impuissant. 
C'est vrai, nous avons l'habitude de savoir se raisonner ou de lâcher prise et même si cela fait mal, nous savons repartir à zéro. Et là, rien à faire, nous n'arrivons même pas à nous raisonner car l'instant d'après nous revoilà à penser à elle.

La première chose à faire, est d'ACCEPTER. 
Accepter que cela nous dépasse, accepter qu'on pense à lui ou elle tout le temps, accepter qu'on ne peut rien y faire, accepter que ce n'est pas comme d'habitude, accepter, et accepter encore...
Ainsi, on retire la pression de l'ego qui veut tout gouverner, on arrête de se juger et surtout on arrête de se faire du mal !


Conséquence :

Lorsque vous accepterez que vous n'avez aucune prise, que tout est "Ok", que ce n'est pas la fin du monde de penser tout le temps à quelqu'un et que vous n'êtes pas entrain de devenir fou ou folle, vous allez vous sentir mieux.
Et ensuite, votre flamme jumelle va cesser de vous manquer terriblement. Car la pression que vous mettez à vouloir l'oublier ou comprendre ce qui se passe va laisser place à l'abandon de ce qui est.

Et cet abandon va permettre de faire entrer dans votre vie, la confiance. 
Nous voilà avec notre fameux lâcher prise ! C'est tout un processus et il en est le résultat.
Nous vivons dans un monde de contrôle et c'est normal de vouloir contrôler aussi nos pensées et même qui nous voulons contrôler pour qui notre coeur bat. Enfin c'est ce que l'on croit, hein !
Car, vous êtes rentrés dans un nouveau monde lorsque vous avez rencontré votre flamme jumelle et je pense que vous commencer à le voir.

De plus, c'est intéressant de se demander pourquoi on cherche tant à l'oublier notre flamme jumelle ?
Car, celle-ci nous rejette ? Est absente ? Indisponible ?
Est-ce l'ego ou le coeur qui veut l'oublier ?
La douleur qu'on ressent à ne pas être avec lui ou elle, vient-elle de notre ego ou de notre coeur ?
La réponse est votre ego. Oui, vous pouvez réfuter, mais votre coeur lui sait qu'il n'existe aucune limite comme le temps et la distance.


Conclusion 

Accepter que vous n'avez aucune prise sur votre amour pour cette personne particulière qui est votre flamme jumelle, vous permettra de sortir du manque et de la douleur.
Car l'amour n'a pas besoin de conditions comme sa présence, sa validation, son partage.
C'est un amour inconditionnel.

Et cet amour inconditionnel est d'un rayonnement et d'une puissance incroyable. Pourquoi vous privez et en priver le monde ?
Vous pouvez le rayonner sur toute votre vie, sur vos projets, sur vos proches, vos difficultés, sur la Terre et l'humanité.

C'est un amour qui se vit et se partage avec tous et tout, ainsi il prends place et grandit avec vous, en vous faisant grandir à votre tour.
Sortez-le de vos prisons mentales, oubliez que vous devez aimer seulement si cet amour vous sera retourné.

C'est une fausse croyance, nous faisant croire qu'il vaut mieux ne pas aimer par peur de souffrir ou d'être blessé. C'est croire que l'amour est une monnaie d'échange. 
L'amour s'offre librement et il attire à lui tout ce qui est amour. Tel un aimant, il apportera plus d'amour dans votre vie.

Ne vous privez plus d'aimer. 
Ne vous empêcher plus d'aimer.
Offrez-vous le cadeau de connaitre et de vivre cet amour,
Qui est le vrai amour.


Jed

Je me sens indigne d’être aimée




Le commencement :

Tout c’est déroulé par un concours de circonstances, les fameux hasards qui nous placent là où nous devons être…  J’étais entrain de prendre conscience, que j’avais besoin de vivre mes émotions librement pour enfin me sentir mieux, cesser de lutter à les camoufler ou à ne pas les ressentir.
Lorsque je découvre un web satsang gratuit intitulé « Vivre l’émotion plutôt que la fuir » qui commence dans le quart d’heure suivant.
Je m’y inscris aussitôt et me voilà prête à suivre les enseignements d’Armelle Six, en me rendant bien compte que c’est assez incroyable comme synchronicité !
Dés le début,  je ressens que ça remue, cela secoue de l’intérieur en écoutant les témoignages et les réponses.
Puis tout à coup, une prise de conscience apparait accompagnée d’une grosse émotion, « je me sens indigne d’être aimée » !
C’est venu de nulle part, cela n’avait aucun rapport avec ce qui se disait mais c’était là en moi, une évidence qui m’ébranle entièrement.
L’émotion qui entoure cette blessure est si forte que je prends peur. Et mes mécanismes d’évitement se mettent en branle.  Je comprends que la peur cherche à me protéger de cette blessure que je porte, c’est tellement douloureux, je me sens indigne d’être aimée. 
Je le sens, le vis, comment cela pouvait être là sans que je m’en sois jamais rendu compte …
Mon monde s’écroule et je me sens incapable de continuer à sentir cette blessure. Je prends la décision d’aller à sa rencontre plus tard, pour l’instant, j’accepte de ne pas être prête.
Et j’essaye tant bien que mal de me remettre de mes émotions intenses …

La rencontre avec ma blessure :

Le lendemain, je choisis de revisiter cette blessure pour m’en libérer car je comprends que je resterai seule, moi qui aspire tant à l’amour partagé. Cette blessure a des répercussions sur toute ma vie et dans tous ses domaines.
J’avais la sensation que ce n’était pas lié à mon histoire personnelle, à mon enfance mais que nous avons tous cette blessure tapie en nous, toutes les femmes et les hommes.
J’avais mon mental qui essayait de comprendre l’origine de cette blessure mais j’essayais d’être dans le ressenti sans laisser celui-ci prendre les rênes.
Rentrer dans mes ressentis, mes émotions, ma blessure a été un long processus. Accueillir ce qui me traverse sans juger, sans vouloir le déformer ou le façonner…
Après un long moment, à découvrir couche après couche toutes les émotions que j’avais enfoui en moi. Je me suis retrouvée dans mon cœur, face à une porte sombre qui je le sentais, cachait ce que je ne voulais pas voir, comme la chambre des sombres secrets que l’on ne veut surtout pas visiter…
A l’intérieur, j’y ai découvert tous les aspects de moi que je n’aime pas, mes défauts comme de me trouver laide, fainéante, qui ne prends pas soin de soi etc … tous ces aspects que je n’aime pas en moi, que je cache… Je me suis vue prendre un énorme tuyau comme un karcher de lumière puissant et tout nettoyé. J’ai pu voir clair dans cette pièce et lorsque j’y ai vu les murs, j’ai tout détruit avec une masse, pour faire apparaitre un paysage de nature avec de magnifiques cascades.


L’origine :

Puis je suis remontée à l’origine, j’ai vu l’histoire de l’humanité, d’abord avec la religion que nous ne sommes pas assez biens, pas purs, des pêcheurs … Puis lorsque nous sommes enfants, nos parents essayent de nous mettre dans des cases, soit gentil, soit sage, ne cours pas partout, ne crie pas etc … On essaye à notre tour d’être dans ces cases afin d’être aimé, et si on n’y rentre pas avec tout notre bonne volonté alors on est différent, comme inapte, et l’on sent la désapprobation de nos parents, nos tuteurs comme un non-amour.
C’est une construction mentale faite de croyances et d’interprétations qui blesse notre cœur en profondeur et l’on fait tout pour y mettre des murs afin de s’y protéger.
J’ai découvert également, que dans toutes mes relations amoureuses, j’étais celle qui s’enfuyait dès que mon compagnon me disait m’aimer, je faisais la même chose avec mes amis tellement cela me mettait mal à l’aise. Je ressentais même parfois une douleur dans la poitrine et cela me faisait paniquer.
Tout comme, je refuse la reconnaissance dans mon travail, de qui je suis et ce que j’apporte aux autres … J’ai pris conscience pourquoi… Enfin …
J’avais érigé des murs tout autour de ma blessure « je suis indigne d’être aimée », pour cacher mes défauts, pour cacher celle que je pensais être vraiment et qu’on n’aime pas. Lorsque je reçois cet amour, je sens mes murs tremblés, s’effrités, j’ai une peur panique que tout s’écroule et que l’on découvre qui je suis.
Je ressentais inconsciemment au plus profond de moi, que si ces murs s’écroulaient, plus de retour en arrière possible, cette souffrance serait à découvert. Ma croyance d’être indigne de recevoir l’amour était tellement ancrée et forte que j’étais prête à tout pour ne pas la rencontrer …
Quitte à m’isoler des autres, du monde, à fuir l’amour et la reconnaissance … Je choisissais des partenaires qui n’avait pas d’amour pour moi et je fuyais ceux qui m’aimaient. Pour ne pas rencontrer ma blessure.
Cette croyance est illusoire, mais elle est tellement ancrée. 
Notre cœur d’enfant a été blessé et sa survie dépendait de l’amour et du regard de ses parents. En grandissant, nous nous construisons avec cette croyance et nous oublions qu’elle est là. On fuit tout ce qui la réveille et on souffre de ne pas arriver à s’aimer ou à être aimer.
Je pensais avant de faire ce voyage vers elle, que cette blessure était en lien avec la séparation de la source, avec notre incarnation. Comme-ci on m’avait jeté au bord d’une falaise et hop allez va t’incarner.
Oui, c’est une image forte mais c’est vraiment le sentiment que j’avais… Pourtant, j’ai découvert  que cette séparation était avec moi-même. Avec ma propre source, tout ce qui me compose, mon être,  avec mes qualités et mes défauts.
Je me suis séparée de moi-même, en voulant être comme les autres. C’est inconscient, car l’enfant que j’étais ne se sentait pas aimable tel qu’il était. Même si c'est une croyance, elle forme une blessure et je peux passer ma vie à vouloir l'éviter alors que d'y rentrer profondément m'en délivre. Car l'illusion ne peut survivre à la lumière de la conscience. 


Comment se libérer et guérir :

Le processus de libération nous demande de rentrer dans cette blessure, de ressentir cette souffrance, d’accueillir ce mal être, cette peur d’être rien ou même de s'effondrer …
Alors oui, vous pouvez le faire par étape, soyez doux avec vous-mêmes, comme me l’a dit Armelle, si vous êtes dans l’évitement, regardez-le, soyez conscient comment vous évitez cette blessure profonde et c’est ok.
Soyez conscient de cette douleur et en étant doux avec vous-même, en le faisant à votre rythme, vous allez la libérer. La vie vous l’offre, elle vous le propose par vos émotions, vos peines, vos joies … Tout est en nous, il nous suffit d’accueillir nos émotions pour nous libérer.
C’est en repassant par cette douleur qu’elle se libère. Derrière, il y a l’amour et sa complétude. Ce processus nous permet de redevenir complet, de s’unifier.
Le plus surprenant, c’est que l’on se rend compte que l’on noircissait grandement nos défauts. Que nous sommes intransigeants avec nous-mêmes ce qui forment de plus en plus profondément cette blessure.
Et si vous avez besoin d’être accompagné, n’hésitez pas à faire appel à un thérapeute.
Depuis, je ressens comme un axe vertical en moi, même si j’éprouvais encore de la peine lorsque j’ai écris ces mots, je ressentais en même temps une grande gratitude d’avoir enfin eu accès à cette blessure profonde qui était de me croire indigne d’être aimée.
Car,  j’ai pu enfin résoudre des incompréhensions dans mes comportements et mes réactions, j’ai vu clairement les personnes qui sont venues dans ma vie pour me la faire vivre et me la faire découvrir afin que je m’en libère.
Je m’aime chaque jour de plus en plus, il m’arrive parfois de retomber dans mes vieux travers mais je m’en rends compte très vite. Je souris et je me dis à voix haute « tu es digne d’être aimée ». Et comme par magie, je me sens aimée.
La différence, avant de rencontrer ma blessure, c’est lorsque je me le disais cela restait mental, une phrase que l’on se répète en espérant qu’elle va produire un miracle.
Aujourd’hui, lorsque je me le dis, j’en suis convaincue !
Je me suis libérée de mes illusions, de mes croyances négatives pour m’accepter telle que je suis et m’aimer avec mes défauts et mes qualités.