Pourquoi avons-nous un tel besoin de contrôle ?
Pourquoi avons-nous un tel besoin de contrôle ? C’est
vrai, j’essaye souvent de lâcher prise, de faire confiance, je comprends bien
que je crée ma vie avec mes pensées et mes émotions. Mais il n’y a rien à
faire, j’ai toujours une part de moi qui vit dans la peur et souhaite contrôler !
« Ton besoin de contrôle appartient à une mémoire
vieille comme votre monde. C’est du domaine de l’instinct, lorsque vous deviez
vous protéger, vous alimenter, vous vêtir pour votre survie.
Au début de l’humanité, les conditions de vie étaient précaires
et toute votre énergie était tournée vers la survie de l’espèce.
Aujourd’hui, les conditions de vie ont énormément évolué,
mais vous êtes encore bloqués avec ces mémoires anciennes. »
Décidément, nous avons énormément de mémoires.
« Oui, car vous êtes dans le temps mental.
Rappelle-toi, lorsque tu es dans le temps mental tu affectes ton présent par
toutes les mémoires passées.
Puis le contrôle, l’inquiétude sont bien liées à ton mental,
à ce qui pourrait arriver. A ce que je ne veux pas perdre de ce que j’ai de mon
passé, non ? »
Si …
« Tu pourrais passer du temps à purifier, nettoyer ton
mental, tes chakras (le premier dans ce cas), tes corps subtils, à faire des
retours sur ces vies… Alors, que tu peux
juste être dans ce moment présent et faire l’expérience qu’il n’y a rien à
contrôler.
Dès que tu sens ton besoin de contrôler, une oppression à
ton cœur, tu peux tout de suite te dire : « Je suis dans le temps
mental ». Et te repositionner ici et maintenant.
Comment te sens-tu ? »
Mieux … Mais cette réponse ne me convient pas… J’avoue… J’aimerais un truc, un remède, une baguette
magique, hop, on enlève tout ça. J’ai toujours la sensation d’avoir quelque
chose en plus, comme un vêtement trop serré, une couche d’énergie négative,
quelque chose de trop et j’ai envie de le retirer …
« Oui, ce serait tellement plus simple. Enfin selon ce
que tu crois. Regarde comment tu aimes interpréter et faire à ta façon.
Je te dis que tu n’as rien à faire à part être dans le ici
et maintenant. Et cela ne te convient pas, tu préfères que je te donne une
potion magique, un rituel, un médicament peut-être ? »
Euh oui …
« Car ton mental pense que la solution est toujours à l’extérieur !
Que le problème est à l’extérieur ! »
C’est vrai …
« Tu es toujours dans le schéma victime – bourreau. C’est
un dérivé, vous êtes façonnés à croire que rien ne vient de vous, mais que tout
vient de l’extérieur.
Et si je te dis, qu’il n’y a rien à l’extérieur, que toi.
Tout vient de toi et tout revient à toi. »
Oui, on revient au concept d’unité dont l’on parlait plus
haut …
« Es-tu prête à accepter cette réalité ? »
J’essaye … mais c’est difficile, on vit dans un monde où
tout change très vite, la violence et la manipulation sont monnaie courante…
Comment se sentir en sécurité et se dire que c’est nous ? Que tout revient
à nous et est nous …
« Car tu fais l’expérience de ta propre insécurité. Tu
crées… »
Non, mais c’est le serpent qui se mord la queue ! Je
veux bien comprendre que je crée ce que je vis à l’intérieur. Mais, je ne peux
quand même pas prendre la responsabilité du monde dans lequel je vis !
« En effet, tu as la responsabilité de comment tu vis
dans ce monde, de comment tu y réponds, comment tu l’alimentes…
Le monde est la somme de la pensée collective, nous en avons
déjà discuté. Mais lorsque tu y réponds de la même manière, ne t’étonnes pas d’être
dans ce cercle vicieux.
Regardons les choix qui te sont possibles :
En ce moment, tu vis ce monde comme un fardeau, tu as l’impression
qu’il t’est imposé et tu aimerais bien en sortir. Tu recherches une autre
manière de vivre, une autre conscience.
Avec cette approche, tu ne fais que te placer en victime et
tu t’ôtes toi -même ta propre liberté de créer du nouveau. De créer les
circonstances d’une vie plus élevée.
Si tu changes ta manière de voir et d’aborder ce monde, si
tu le regardes non plus comme un fardeau, un danger, mais comme l’occasion de
créer plus d’harmonie, plus d’amour, plus d’entraide et de partage. Que les
épreuves sont des défis et des occasions de créer toujours d’une manière plus
positive et élevée, tu vas faire l’expérience d’ouvertures, de rencontres, d’opportunités.
Tu ne vas pas en effet, changer le monde d’un coup au niveau
planétaire, mais tu vas changer « ton monde ». Et c’est le premier
pas pour un vrai changement, par ton exemple tu vas toucher d’autres personnes
qui vont toucher d’autres, etc.
Comment penses-tu qu’une personne comme Gandhi, Bouddha,
Nelson Mandela, Jésus et énormément d’autres, pour en citer que quelques-uns,
ont pu toucher tant de personnes et en même temps la conscience collective ?
Car ils ont cru en eux-mêmes, ils ont su qu’ils pouvaient
affecter et transformer leurs vies. Par leurs consciences créatrices, ils ont
changé leurs mondes qui a changé le monde. »
Extrait du livre « Mon Dialogue avec la Source »
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