Sortir de la Matrice
Proverbe Russe
Nous naissons tous innocents, aimants, authentiques avec une
soif de découvrir ce nouveau monde dans lequel nous arrivons. Notre âme est une
aventureuse, elle porte l’élan de créer dans la joie et dans l’amour. Par sa
présence, un nouveau-né nous fait ressentir le miracle de la vie et l’être dans
son état pur.
Ce petit être est sans conditionnements, sans masques, sans filtres,
il est dans l’instant présent en lien avec ses émotions, ses sentiments et
ouvert à ce qui est. Son authenticité et sa vulnérabilité touche une part
profonde en nous, notre propre authenticité et vulnérabilité cachée sous une
couche de préjugés et de fausses vérités.
En grandissant, nous allons le façonner, l’inculquer,
l’éduquer à notre société afin qu’il rentre dans le moule. Nous allons lui
apprendre ce qui est bien et pas bien, le couper de ses émotions et sentiments
lorsque celles-ci sont trop voyantes ou dérangent nos propres limites.
Nous allons le domestiquer comme le dit l’auteur Don Miguel
Ruiz dans les accords toltèques. Entre nos propos et l’exemple que nous sommes pour lui, l’enfant va se
faire des programmes, des filtres, des limitations et perdre sa reliance avec
ce qui est, sa nature profonde.
Nos ancêtres puis nos parents ne font que répéter ce que
l’on leur a inculqué, et nous dans la suite logique nous propageons ces fausses
vérités à nos enfants qui comme nous vont les emprisonner et leur ôter leur authenticité.
Lors du processus d’éveil que nous vivons tous, nous
découvrons comment nous avons été façonnés, conditionnés, et manipulés par la
société et les pouvoirs religieux, gouvernementaux, éducatifs etc…
Depuis des millénaires, nous avons été privés de notre
liberté, de notre pouvoir avec des messages de ce qui est bien et ce qui est
mal. Choisir le mental plutôt que le coeur, la pensée plutôt que l'élan spontané, la maîtrise plutôt que le lâcher prise...
Lorsqu’on regarde tout ça d’un point de vue élevé, on
découvre comment l’être humain a besoin d’être guidé et accompagné. D’être
accepté et reconnu. Nous avons tous un besoin qui est celui de
l’appartenance. Nous avons besoin de
règles pour régir et équilibrer lorsque nous vivons à plusieurs dans une
société.
Cependant, ces règles doivent valoriser les personnes
uniques que nous sommes, elles doivent nous apporter un cadre dans lequel nous
pouvons nous épanouir, grandir et nous rendre responsable de qui nous sommes et
de ce que nous créons. Ces règles doivent être avant tout des outils qui nous
permettent d’évoluer et de devenir des adultes accomplis et heureux.
Pourtant, ces fameuses règles ont été détournées par un
petit groupe pour nous rendre plus dépendants, plus petits, ôter notre capacité
à se responsabiliser et à nous apporter le bonheur. Ôter notre droit à créer à
partir du cœur mais à partir de la tête. Il y a des milliers
d’années, le pouvoir mis en place à répandu de fausses vérités afin de contrôler
et prendre encore plus de pouvoir.
C’est toujours d’actualité, et nous perpétrons toutes ses
fausses vérités avec nos enfants, nos amies, nos conjoints, nous-mêmes. Notre
éducation, nos systèmes monétaires, nos politiques, notre médecine, nos médias
sont tous basés sur cette ancienne réalité, celle de nous amoindrir de notre
pouvoir. De savoir mieux que nous ce qui est bon et important pour nous.
Nous faire croire que si nous sommes différents des
règles, du cadre, nous ne sommes pas aimable,
nous éprouvons de la honte, de la peine, et nous renions qui nous sommes
pour être dans le cadre que tout le monde s’efforce d’être.
Cela engendre des blessures d’âmes qui remontent à la
surface sous forme d’émotions négatives, de schémas négatifs et répétitifs dans
nos vies. Car la force de vie, notre vraie nature n’a pas pu s’exprimer et être
reconnue. On nous a fait nier notre vraie nature, nos aspirations, en nous
formatant à des stéréotypes anciens et rigides.
Lorsqu’on regarde l’origine de nos blessures intérieures
on découvre qu’elles ont lieu principalement dans notre enfance. Ce sont des
événements, des paroles, des actions qui nous ont fait croire que l’on était
pas assez, ou trop, pas comme il faut …
Nous n’étions pas à l’image de ce que l’on attendait de nous ou à l’inverse on
a tout fait pour correspondre à l’image que souhaitait nos parents tout en
niant notre nature profonde.
On découvre également que nos parents ne font que répéter
ce que leurs propres parents on fait, et de génération en génération ce cercle
infernal ne fait que se répéter. Il est temps de choisir une nouvelle voie, de
retrouver notre royauté et de nous apporter la place à tous et toutes pour
grandir et nous épanouir.
Cela commence à un niveau individuel, en choisissant de
regarder ces croyances qui nous nuisent et pour lesquelles nous donnons notre
validation. Puis, d’élever nos enfants en conscience en ne perpétuons plus ses
fausses vérités. Ces mêmes conditionnements que nous ont blessés enfants.
Cela demande un travail en profondeur et de vérité.
Éclairer nos croyances n’est jamais agréable, surtout lorsque nous découvrons
la souffrance qui est attachée. Mais c’est la libération de notre âme qui en
est question.
A l’image de nos nombreux contes pour enfants, pour
grandir nous avons besoin de nous séparer de nos parents pour parvenir à l’état
d’adulte. Découvrir par nous-mêmes notre vraie nature et le héros que nous
sommes. Choisir de voir et d’abandonner les croyances et les conditionnements
qui nous font souffrir est le premier pas à notre souveraineté.
C’est le passage de l’enfant à l’adulte, nous pouvons
choisir ce qui est bon, ce en quoi nous voulons croire et ne plus croire et nous
sortir de la dépendance, de
l’approbation des autres. Je ne dis pas que nous sommes des enfants, cependant
je pense comme d’autres, que notre conscience est à ce stade de son évolution
sur Terre. À l’image d’enfants nous sommes dépendants d’une société pour nous
apporter amour et sécurité tout comme avec nos parents.
Mais cette société a été tronquée, à l’origine
rappelez-vous il y a des milliers d’années, la religion, le gouvernement en
place souhaitaient que les personnes perdent leurs pouvoirs afin d’être
eux-mêmes plus puissants. Avec de fausses croyances, ils ont empêché les
personnes à accéder à leur potentiel, leur puissance, leur liberté.
Voici quelques exemples de ces croyances pour nous
limiter :
-
On nous a appris qu’il est mal de s’aimer et que
nous devons aimer les autres
L’amour est par nature inconditionnel et englobe tout,
nous devons nous aimer pour pouvoir l’offrir, comment donner lorsque l’on ne
possède pas. L’amour est notre vraie nature, cette croyance blesse l’âme en l’a
rendant non aimante.
Conséquence : Une personne qui ne s’aime pas possède une faible estime, ne
croit pas en elle, recherche l’amour à l’extérieur, la reconnaissance et
souffre de dépendance et perd son pouvoir personnel.
-
Nous sommes de nature imparfaits, des pêcheurs,
que l’on doit s’améliorer et se repentir
Lorsque vous regardez un bébé pensez-vous réellement
qu’il est imparfait ?
Nous sommes parfaits, accueillir qui nous sommes
entièrement révèle notre grandeur. Nous sommes tous et toutes formés d’ombres
et de lumières ce qui fait de nous une personne unique. Nos différences nous
enrichissent mutuellement et le monde.
Conséquence : Cette croyance forme de la
culpabilité, de la honte, de n’être pas méritant, de ne pas avoir droit au
bonheur, du dénigrement, de n’être pas aimable… On recherche une perfection qui
n’est pas atteignable car elle est irréelle.
Sur quels critères pouvons-nous dire que nous sommes parfaits ? Sur
ceux de la société qui a créé ces croyances ? Qui évoluent et nous rends
pas heureux car nous éloignent de qui nous sommes … Des êtres parfaits.
-
Il est noble de souffrir, souffrir pour guérir,
souffrir pour être belle etc …
La souffrance naît de la séparation, entre ce qui nous
souhaitons et ce que l’on n’a pas, dans le manque, dans l’absence, c’est une
conséquence de la séparation de notre vraie nature qui est aimante, abondante
et joyeuse. C’est une manière aussi d’accepter les autres fausses croyances qui
nous font souffrir donc deviennent bonnes et vraies !
Conséquence : La souffrance devient une normalité,
un but recherché parfois pour valider notre expérience. Nous perdons la joie de
vivre et notre rayonnement, on se referme pour se protéger. Lorsque nous sommes
heureux cela peut devenir suspect ! On peut cacher notre bonheur et notre
joie pour ne pas déranger … On préfère partager la souffrance que le bonheur.
-
Les émotions, on ne les montre pas, on cache
notre vulnérabilité pour être plus performant
Nous sommes tous et toutes vulnérables, personne n’est
invincible et insensible, tout le monde ressent des émotions, c’est le langage
entre l’âme et la conscience. Elles sont présentes pour communiquer la joie, la
tristesse, l’entrain, la peur etc … De les vivre et les libérer nous guérit en
accueillant ce qui est en nous et autour de nous.
Conséquence : A l’inverse, ne pas exprimer nos
émotions nous fige, cristallise celles-ci dans nos corps subtils puis le corps
physique et génèrent des « mal-à-dits ». C’est juger et refuser ce
qui se vit en nous, je suis triste mais j’affiche un grand sourire pour ne pas
le montrer, je pense me protéger, garder une belle image face aux autres, alors
que je me mens à moi-même et renie qui je suis et ce que je vis.
-
Les hommes doivent être forts, performants,
insensibles, apporter l’argent et la sécurité au foyer
Un homme est un être sensible, avec des rêves et des
aspirations qui peuvent être différents de ce que la société à prévu pour lui. Il
incarne l’action, l’élan, l’énergie de protection, de donner avec son masculin
sacré mais possède aussi l’énergie féminine qui représente l’être, le ressenti,
recevoir, créer et doit équilibrer ses deux aspects en lui. Les hommes doivent
retrouver leur place avec leurs émotions et leurs sentiments, ils peuvent être
aimants et tendres tout comme les femmes tout en gardant leur énergie
masculine.
Conséquence : la société à formater l’homme comme
une machine à profit et résultat, lorsqu’il ne cadre pas avec ces exigences,
ils se jugent et se dénigrent. On a projeté l’image d’un homme à sa carrière et
son habilité à pourvoir aux besoins de sa famille. Il n’est pas son travail, ce
qui engendre des pertes d’identité et d’estime lorsqu’ils perdent celui-ci… Nous
avons amputé les hommes en les façonnant comme des personnes fortes et
insensibles, qu’ils ne doivent pas montrer leurs faiblesses, leurs peines, ni
leur tendresse et leur amour, qu’ils ne doivent encore moins se reposer sur
leurs femmes…
-
Les femmes sont fragiles, inférieures aux hommes,
doivent s’occuper de leurs enfants et de leurs foyers
On croit que ce n’est plus d’actualité, mais c’est ancré
en nous consciemment ou inconsciemment… Ces croyances ont été reportées à
travers les générations. Les femmes tout comme les hommes possèdent une
puissance, elles ont aussi l’énergie masculine en elle qui pousse à l’action,
protège et soutien. La femme est une créatrice et réceptive par nature, elle
doit retrouver en elle sa puissance afin de se révéler au monde.
Conséquence : On a enfermé les femmes tout comme les
hommes dans des rôles fermés et réducteurs empêchant toute spontanéité,
authenticité d’être. Les femmes souffrent dans le monde d’abus de pouvoir par
ces croyances qu’elles sont inférieures aux hommes. Pourtant le monde a
cruellement besoin de l’énergie féminine celle qui est douce, qui guérit, accueille, aime, et celle
qui crée, capte des profondeurs de la Terre pour nourrir, inventer, accompagne…
-
Le monde est cruel, il faut être le plus fort, se
méfier …
Le monde est ce que l’on en fait et même ce que l’on crée
avec nos perceptions et nos filtres… Si vous pensez être dans un monde cruel
vous allez vous le créer par attraction. Plus de peurs engendrent plus de
peurs, plus de haines engendrent plus de haine etc … Lorsqu’on regarde la
nature, on peut y voir une forme de cruauté, les plus forts mangent les plus
faibles pourtant on y découvre aussi un équilibre.
Conséquence : Nos croyances façonnent notre réalité,
une personne avec une telle croyance va être suspicieuse et agressive, sur la
défensive. Lorsque nous sommes dans la peur nous nous fermons et à l’inverse
lorsque nous sommes en confiance nous nous ouvrons. La fermeture apporte la
séparation et l’ouverture l’union. C’est à nous de choisir ce que l’on souhaite
vivre, nos pensées et nos gestes vont faire écho sur les personnes autour de nous,
engendrant plus de violence ou de paix.
Et vous, quelles sont les croyances négatives qui vous
limitent, vous empêchent d’accéder à votre vraie nature et à réaliser vos
aspirations ?
Envie de sortir de la matrice ?
Alors quittez votre besoin d'approbation de l'extérieur pour obtenir votre propre approbation.
Tout est là.
Personne ne peut le faire à part vous...
Vous êtes celui ou celle que vous attendez.
L'énergie de la matrice existe réellement, j'en ai fait l'expérience lors d'un soin, j'ai ressenti une telle révolte face à l'emprisonnement de ma propre énergie de vie.
Source de mes blessures d'âme.
Ce texte explique ce qu'elle est.
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